Retour d'expérience : les véritables performances des bâtiments basse consommation

«Tant de paramètres non maîtrisables entrent en jeu, à commencer par le climat et ses variations locales, qu'il est impossible de prévoir la consommation d'énergie d'un bâtiment », assène Olivier Sidler, le bouillonnant directeur du BET Enertech. Prononcés le mois dernier dans le cadre d'un colloque CSTB/Cete de l'Ouest consacré à l'évaluation de la performance des bâtiments basse consommation (BBC), ces propos font un peu désordre à l'approche de la RT 2012 et de la généralisation du BBC. Mais ils ont le mérite d'alerter sur les écarts parfois gigantesques entre les calculs des bureaux d'études et la réalité du terrain. « Dans les logements de la ZAC de Bonne (Grenoble), nous avons relevé pour le chauffage 58,3 kWh (énergie utile) en moyenne par mètre carré de surface habitable et par an, au lieu des 42,5 kWh prévus. A l'Ineed de Valence, un bâtiment tertiaire, les 25 kWh envisagés (énergie primaire) ont été tenus la première année... avant de passer à 35,2 kWh deux ans plus tard. » Exemples que l'on pourrait multiplier à l'infini et qui montrent l'incertitude des prévisions mais aussi l'amplitude des dérives.
15 % à 20 % de surconsommation par degré supplémentaire

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