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mercredi 14 avril 2010

QUIZ : ÊTES-VOUS PRÊT À PASSER AU LOGEMENT VERT?

Un article du Figaro a lire de bout en bout - qui lève le voile sur cette épineuse question : " l'habitat écologique c'est sympa, mais c'est cher! " - La loi de l'offre et de la demande est encore plus ancrée dans le secteur de l'écologie. Aujourd'hui les solutions existent mais les nouvelles constructions se contentent encore du minima. La ventilation illustre bien la situation pourquoi se limiter à une offre de simple flux? La ventilation double flux est à ce jour réservée à des visionnaires tandis que si elle s'imposerai directement comme un standard de la construction, l'investissement deviendrai rapidement intéressant. Qui va créer la demande ce sont les acteurs de l'immobilier : architecte - promoteur - artisan - conseiller qui par manque de connaissance des avantages des nouvelles solutions techniques se limitent à faire la promotion de solution d'un autre siècle. Avec le niveau de connaissance que l'on a aujourd'hui, des constructions neuves avec une isolation intérieure ne devrait plus être proposé! Demain un nouveau défi est face à nous, dès 2013 le label Bâtiment basse consommation énergétique (BBC) sera obligatoire. Bien entendu le côté obscur de la force est toujours présent, l'influence des  puissants lobby industriels privilégiant leur intérêt économiques à l’intérêt qualitatif et écologique des projets de construction sera toujours présente. 
Maintenant c'est à nous de créer la demande pour obtenir une offre à la hauteur de nos attentes !
Pour cela il y a une règle : déterminer un cahier des charges de ses exigences. Si on vous propose une cuve de récupération d'eau de pluie, le standard aujourd'hui est de livrée une belle cuve enterrée dans votre jardin et après?Et bien c'est vous qui devrez réaliser le raccordement sur les WC et le lave linge (refaire une tranchée + raccordement)

Aujourd'hui un nouveau métier s'impose dans le domaine des économies d'énergie et des énergies renouvelables
Le consultant 
qui joue un rôle d'analyse, d'évaluation des besoins, de conseil et de proposition de solutions.

Source: Le Figaro

JEAN-BERNARD LITZLER 

QUIZ
ÊTES-VOUS PRÊT À PASSER AU LOGEMENT VERT?

Impossible de faire l'impasse sur les retombées écologiques d'un projet de construction ou de rénovation. Testez vos connaissances.
-Un logement écologique est-il toujours plus cher?
Oui et non. Sur les chantiers bien gérés, le surcoût pour un bâtiment basse consommation (BBC) tourne autour de 10 à 15 %. Il peut dépasser 20 % dans un projet de logement à énergie positive. Plus le projet a été pensé et coordonné en amont (étude thermique, implication de l'architecte), plus les coûts seront contenus. Le développement de ce mode de construction va en réduire progressivement le prix alors que l'énergie devrait continuer à se renchérir. Le jeu peut donc rapidement valoir la chandelle. Pour l'extension de son siège à Angers, l'Ademe a calculé que le surcoût de travaux de 12 % serait amorti en douze ans.
-Un investissement vert est-il rentable rapidement?

Oui. Avec le jeu des aides et des subventions, le retour sur investissement peut parfois se faire en moins de cinq ans. D'après l'Anah (Agence nationale de l'habitat), des travaux d'isolation de combles peuvent s'amortir en 4 ans et un remplacement de chaudière à gaz par un modèle plus performant, en 6 ans. L'opération sera d'autant plus intéressante que la situation de départ est mauvaise. Pour les investissements plus lourds, dans les énergies renouvelables notamment, le retour se situe plutôt autour de 10 ans.
-Peut-on se mettre au vert en copropriété?
Oui, si... La marge de manœuvre est très limitée sans l'adhésion de la copropriété. On ne peut quasiment envisager que des modifications de chauffage individuel ou une isolation par l'intérieur. Conscient de l'énorme gisement d'économies d'énergie potentielles dans l'habitat collectif, le Grenelle de l'environnement planche sur un assouplissement des règles de décision et des incitations financières pour les copropriétaires souhaitant se lancer. Patience...
-Faut-il forcément utiliser les énergies renouvelables?
Non. Tous les spécialistes le reconnaissent : la meilleure énergie, c'est d'abord celle que l'on ne consomme pas. Avant d'investir lourdement en éoliennes ou en panneaux solaires, il faut d'abord s'assurer que le logement est le moins gourmand possible en énergie. Il s'agit donc de soigner la conception bioclimatique (orientation, adaptation au terrain, forme) pour une construction neuve et d'optimiser l'isolation et la ventilation du bâtiment. On pourra alors l'équiper en chauffage performant et se préoccuper ensuite d'énergies renouvelables.
-Y a-t-il des travaux à effectuer en priorité?
Oui. Selon les statistiques du ministère de l'Environnement, les bâtiments résidentiels et tertiaires représentent 44 % de l'énergie finale consommée en France (en 2007). L'Anah rappelle que les travaux de rénovation thermique les plus efficaces concernent dans l'ordre : l'isolation des combles, le remplacement d'une chaudière ancienne et l'isolation des murs - même partielle -, tout particulièrement ceux exposés au nord.
-Le diagnostic de performance énergétique est-il un gadget?
Non. Obligatoire depuis le 1er novembre 2006 pour la vente d'un logement et depuis le 1er juillet 2007 pour une location, le diagnostic de performance énergétique (DPE) est à prendre au sérieux. Le problème, c'est que la qualité des dia gnostiqueurs n'est pas encore homogène. «Ils ont tous la même formation, mais pas forcément la même pratique», reconnaît Pierre Hérant à l'Ademe. En attendant, le consommateur ne peut pour l'instant que se fier au bouche à oreille. Autres indices, selon Pierre Hérant : s'assurer que le diagnostiqueur se déplace et qu'il inspecte les diverses parties du logement, notamment les combles. Le fait d'utiliser une caméra thermique à infrarouge peut aussi être un gage de sérieux. Quant à ceux qui souhaitent une prestation plus détaillée pour orienter de futurs travaux, ils se tourneront vers une étude ou un audit thermique. Bien plus cher (1 000 à 1 500 € contre 200 €) mais aussi plus utile.
-Le bois est-il toujours écologique?
Non. Comme n'importe quel matériau, le bois n'est pas écologique en lui-même, il faut qu'il soit bien exploité et adapté à l'usage qu'on en fait. Un bois provenant de très loin aura forcément un mauvais bilan écologique. Certains labels (PEFC ou FSC) peuvent aussi garantir que les forêts dont il est issu sont gérées de manière durable. Quant au bois de chauffage, il faut évidemment s'assurer de l'existence d'un approvisionnement de proximité.



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